Zoulikha Tahar
| Alias |
Toute Fine |
|---|---|
| Naissance |
Oran (Algérie) |
| Activité principale |
militante féministe, écrivaine, poétesse, slameuse, vidéaste |
| Langue d’écriture | Arabe, Français |
|---|
Zoulikha Tahar, connue aussi sous son nom d'artiste Toute Fine[1], née le à Oran, est une féministe algérienne, poétesse et réalisatrice[2]. Elle s'est, depuis 2015, produite sur plusieurs scènes en Algérie, en France mais aussi en Belgique et au Liban. En 2017, elle a édité “Presque deux”, un recueil de poésie qui jongle avec l’algérien dialectal, le français et l’arabe littéraire. Ses textes abordent la complexité des liens familiaux, ainsi que le rapport à la terre natale. Elle a également réalisé de nombreux films et a remporté en 2021 le prix, du public et du Jury, du meilleur documentaire au festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec pour son film “Kol Youm”. Zoulikha fait partie de la sélection 2023 de la Berlinale Talents [1]
Biographie[modifier | modifier le code]
Zoulikha Tahar a commencé à écrire sous le pseudo « Toute Fine » en 2015.
Elle se fait connaître en 2017 par un court métrage coréalisé avec Sam MB traitant du harcèlement de rue. Le court métrage "La Rue"[3] a eu beaucoup d'échos[4],[5]. Il a été projeté dans plusieurs évènements culturels et militants.
En , elle édite avec la contribution de l'institut français d'Oran un recueil de poésie "Presque deux".
En , l'artiste adapte son recueil en spectacle et le joue pour la première fois à Paris au théâtre de la Nouvelle Seine puis à l'institut français de Annaba en . Le spectacle, "Autour de presque deux", fait partie de la programmation 2019 de la nuit de la poésie organisée par la Maison de la Poésie et l'Institut du Monde Arabe.
Elle concrétise également à l’Institut du monde arabe une performance/installation "De Paris à Oran (Dialogue entre deux rives)"[6],[7] qui représente le défi de vouloir relier avec Eddy Terki, designer graphique franco-algérien, deux villes aux cultures différentes mais toutefois proches l'une de l'autre par l'histoire.
Elle anime également un bon nombre d'ateliers d'écriture, organise des rencontres littéraires, des débats et des lectures majoritairement féministes.
En plus de la poésie et de la performance, Zoulikha est aussi réalisatrice lauréate du programme talents de la Berlinale.
Associations[modifier | modifier le code]
Collectif Awal[modifier | modifier le code]
Awal[8] (qui signifie mot) est le nom du collectif composé de quatre slameurs : Zoulikha (Toute Fine), Samia (Sam Mb) et Sedik (Sedik OMS) avec lesquels interviennent des musiciens et chanteurs (tels que Sabri Farouk (guitariste et chanteur) et Kamel Hadji (aussi guitariste et chanteur). Les scènes du collectif sont très riches de diversité. Ce dernier jongle entre le slam et le chant aux influences blues, soul et pop alternative[9].
Collectif Tej Leryem[modifier | modifier le code]
Tej leryem (qui signifie couronne des femmes) est le nom donné au collectif composé par les artistes Toute Fine, Ahlem Imene et Bouchra Zozo. Collectif ayant œuvré à lier dans sa pratique, la peinture, le slam[10], la photographie ainsi que le dessin à la vidéo.
Cofondatrice de Les journées du film de femmes d'Oran [2]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- TV5Monde, « #Moe - En Algérie, Zoulikha Tahar, alias « Toute Fine », dénonce le harcèlement de rue », (consulté le )
- « Toute Fine », sur YouTube (consulté le )
- La rue, « Toute Fine & Sam Mb - La Rue. (Court Métrage) », (consulté le )
- « Harcèlement de rue : le clip engagé de deux slameuses algériennes », sur elle.fr, (consulté le )
- « Algérie : « Le harcèlement de rue n’est pas un compliment » », sur jeuneafrique.com, (consulté le )
- « « De Paris à Oran, dialogue entre deux cultures » par Eddy Terki et Zoulikha Tahar », sur imarabe.org, (consulté le )
- « A l’Institut du monde arabe, Saint-Denis dialogue avec Oran », sur telerama.fr, (consulté le )
- « De jeunes slameurs défendent en rimes les droits des femmes », sur france24.com, (consulté le )
- Awal, « Awal - Insula // Wahran », (consulté le )
- « Slam it: quand l'art articule le féminisme », sur liberte-algerie.com, (consulté le )
